En quête de vous faire découvrir nos bénévoles de talent, nous vous présentons aujourd’hui Muriel ! Pleine de gaité et de bienveillance, elle anime les ateliers d’alphabétisation au sein du Centre social de Wazemmes.

Vous vous demandez sûrement ce qu’est l’alphabétisation et qui est vraiment Muriel ?

Nous répondons à toutes vos questions dans cette interview 👇

« Bonjour Muriel ! Peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?

Je m’appelle Muriel, je suis à la retraite depuis 2020. J’habite le quartier de Wazemmes depuis 1987. Quand j’étais étudiante, j’aimais déjà bien y aller. Je connais bien la Maison de Quartier de Wazemmes parce que ma fille, qui a 29 ans aujourd’hui, venait ici quand elle était petite, avec Christine de la crèche Caracole.

L’alphabétisation, c’est l’apprentissage du langage oral et écrit chez les personnes qui ne possèdent pas la langue dans le pays dans lequel ils sont.

Comment se passe l’alphabétisation concrètement ?

L’alphabétisation, c’est l’apprentissage du langage oral et écrit chez les personnes qui ne possèdent pas la langue dans le pays dans lequel ils sont.

Est-ce que ton métier t’a aidé dans ton bénévolat ?

Concrètement, cela a été compliqué au début. Comme j’ai été orthophoniste de métier pendant 40 ans, je me disais que j’avais des bases sur le langage. Je me suis dit que ce ne serait pas très compliqué, surtout au niveau de la préparation. Cependant, ce n’était pas si simple.

Je me suis occupée de beaucoup de personnes qui ont eu des accidents vasculaires cérébraux avec perte du langage, des traumas crâniens avec perte du langage, des patients Alzheimer avec perte du langage, mais ce n’est pas pareil du tout. Les personnes qui viennent pour l’alphabétisation ont une difficulté par rapport à la langue.

Peux-tu nous parler de ton projet pour la prévention sur le retard du langage auprès des enfants ?

Je pense qu’il y a moyen de faire de la prévention par rapport à cela, notamment avec des tout-petits. Nous devons dire aux parents que tous les êtres humains ont un cerveau qui est fabriqué pour le langage. C’est-à-dire qu’il y a une zone dans le cerveau qui est destinée au langage et quand cette zone est nourrie, « arrosée », par de la communication, par de l’écoute, par du jeu et par une relation avec les parents, et bien le langage va se mettre en route tout seul !

C’est-à-dire que c’est vous qui amenez votre enfant au langage. Et quelle que soit votre nationalité, quelle que soit la langue ! C’est vrai que parfois les parents se disent qu’ils ne parlent pas français donc ils se demandent comment cela va se passer pour leurs enfants. On leur dit qu’ils parlent à leurs enfants dans leur langue maternelle et c’est cela qui va faire qu’il va pouvoir acquérir le langage sans qu’il n’y ait des spécialistes qui interviennent.

Qu’est-ce que t’apporte ton bénévolat ?

Je sors de là, je suis hyper contente ! Je ne sais pas comment expliquer… Je suis hyper contente parce que je pense qu’avec les gens cela se passe bien donc il y a du relationnel qui se met en place. Vraiment, cela me fait du bien.

As-tu un message à faire passer pour le Centre social de Wazemmes ?

L’équipe ici est vraiment très bien, que ce soit à l’accueil avec Alexis, que ce soit Manon, que ce soient les bénévoles qu’on rencontre ! Je me sens un peu chez moi. Quand je passe, parfois, je passe quand je n’ai rien à faire et je dis bonjour. C’est comme une deuxième maison. Peut-être que c’est spécifique à cette Maison de Quartier… Je suis allée le jeudi midi manger à l’Assiette solidaire, on a envie d’aller rencontrer les gens !

Nous souhaitons remercier Muriel pour son témoignage auprès de notre équipe du service communication et de son engagement auprès du Centre social de Wazemmes. Retrouvez son témoignage complet sur notre chaîne youtube !

Si comme Muriel, vous souhaitez devenir bénévole au Centre social de Wazemmes, n’hésitez pas à nous rejoindre 👇

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